Shauit et Jacques Rousseau : Portrait de départ
Shauit est un Innu de Maliotenam et Jacques Rousseau nous vient de Sainte-Sabine en Montérégie. Chacun a son parcours propre mais tous deux aspirent à se faire entendre.
Afin d’assurer le développement et le renouvellement de la musique francophone, Musicaction met de l’avant dans ses différents programmes des paramètres favorisant les artistes en début de carrière. Ainsi, en production et en commercialisation nationale, plus d’un projet sur deux vise des artistes cumulant au plus 1 ou 2 albums en carrière. Par ailleurs, en soutien à la Gérance, représenter un artiste émergent est une condition nécessaire pour être admissible au programme. Les événements en chanson francophone, dans le même esprit de développement de carrière sous les Initiatives collectives, doivent programmer au moins huit artistes émergents pour accéder au financement disponible en Accès à la scène Québec.
Ces mesures concrètes et efficaces sont en complémentarité des deux mesures spécifiques pour soutenir le développement de nouveaux artistes émergents sous le programme Soutien à l’émergence. Un premier volet vise la création et la promotion de titres numériques dans une perspective de démarchage auprès des maisons de disques et des distributeurs. Six projets y ont été soutenus en 2013-2014, totalisant 51 500 $, dont ceux des jeunes artistes Shauit et Jacques Rousseau que vous pouvez découvrir dans cette capsule.
Un second volet permet à des organismes établis œuvrant auprès de cette clientèle d’accompagner un ou plusieurs artistes dans leur démarche d’intégration à la structure industrielle. En 2013-2014, ce volet Aide aux projets d’intégration a permis d’accompagner une trentaine d’artistes, pour un investissement total de 76 350 $.
Les nouveaux mandats de développement des marchés numériques et internationaux, octroyés par le ministère du Patrimoine canadien il y a quatre ans, nous permettent d’accompagner davantage les entreprises et les artistes dans leurs efforts pour se tailler une place sur d’autres marchés. Ces programmes collectifs contribuent à renforcer les actions individuelles de nos demandeurs déjà supportées dans le cadre des programmes Gérance, Démarchage, Commercialisation internationale et Commercialisation nationale.
Ainsi, le spectre des projets financés en Développement des marchés numériques est très large et couvre autant des activités de diffusion, de monétisation et de création de contenu original exclusif, qui ont certes contribué à un meilleur positionnement de la musique canadienne francophone sur le Web, parmi l’éventail infini d’offres disponibles et accessibles en ligne.
Pour sa part, par son appui à la présentation de vitrines, aux activités de réseautage et à la tenue de kiosques collectifs, le programme Développement des marchés internationaux permet, depuis sa mise en place, de développer de nouveaux partenariats avec plusieurs des plus prestigieux festivals internationaux, tels que les Francofolies de Spa, le Jazzahead, le Printemps de Bourges et le Womex, offrant ainsi une visibilité accrue auprès de professionnels étrangers. Au cours de ses quatre premières années d’existence, 240 artistes ont bénéficié de ce programme et 259 vitrines ont été présentées dans 36 événements différents, principalement à l’étranger. La résultante du programme a été l’augmentation des demandes individuelles en Commercialisation internationale. Il n’y a, en effet, jamais eu autant de circulation d’artistes d’ici en Europe francophone, que l’on pense à Keith Kouna, Lisa LeBlanc, Klô Pelgag ou Karim Ouellet.
Par ses actions et ses programmes, Musicaction confirme que le développement, tant de la chanson francophone que des marchés, est au cœur de sa mission d’accompagnement.